Parlons donc de la "ville numérique". Nos digital natives y sont des résidents. Ils en connaissent les us et coutumes, c'est-à-dire les technologies numériques et le web 2.0. Régulièrement des "touristes" vont passer leur rendre visite, s'intéresser aux thèmes abordés. Les séjours de ces visiteurs peuvent être plus ou moins longs. Tellement long qu'un touriste peut à son tour devenir résident de cette ville en en connaissant les recoins. Concrètement, un touriste qui devient résident de la "ville du numérique", serait une personne qui s'intéresse beaucoup aux sujets abordés alors qu'il les ignorait auparavant.
Comme dans une ville il existe des quartiers. Un résident d'une ville ne connaît pas forcément tout les quartiers. Ainsi un résident numérique peut être très habitué aux forums communautaires, aux wikis, à facebook, sans pour autant connaître les us et coutumes de la blogosphère. On pourrait ainsi délimiter des quartiers immanquables, populaires, des quartiers réservés à des élites, ou même des endroits moins légaux, un peu plus sombres.
J'ai dit au début qu'il y avait plusieurs villes. En effet, chacun selon son bagage social et intellectuel est résident d'un ou plusieurs endroits. Par la même occasion, tout le monde a régulièrement besoin de s'aventurer en dehors de ses sphères de connaissance, et devient donc touriste à son tour.
Ce qu'il faudra retenir de cet article est que la définition de Marc Prensky, pourrait être assouplie un peu. Il n'y a pas forcément d'un côté des natives et de l'autre des immigrants si différents. On pourra aussi retenir qu'il y a une multitude de facettes dans la ville du numérique. Et ce n'est pas parce que l'une nous déplaît qu'il faut toutes les rejeter. Je pense même qu'il y a tellement de quartiers différents que chacun peut en trouver un qui lui convient.