samedi 26 septembre 2009

Green IT, ou le financement écologique

Le green IT, soit l'informatique verte, est un nouveau concept à la mode. Il est simple d'en comprendre le premier principe : l'informatique est en pleine expansion et pollue beaucoup, tant au niveau matériel qu'au niveau de consommation d'énergies. Cela devient un nouvel enjeu écologique. Cependant, nous savons tous très bien que beaucoup d'entreprises ne sont pas forcément là pour agir en faveur de l'environnement. Le green IT est en fait une façon "à caractère écologique" de réduire ses coûts. Bien sûr il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Beaucoup d'entreprises sont de plus en plus sensibilisées à une véritable voie verte. Malgré tout, cette dernière sensibilisation est moins préoccupante pour les décisionnaires.

Il existe divers moyens de moins polluer ou d'être orienté vers le durable.
  1. Réduction directe

  2. -Utilisation de produits technologiques écologiques. Actuellement le rapport le plus important lors de fabrications hardware est le rapport performances/prix.
    -Réduction directe de la consommation d'énergie. L'énergie est consommée sans compter par un système informatique. Les écrans sont rarement éteint, parfois les unités centrales des utilisateurs restent même allumées la nuit. Les logiciels sont aussi gourmands en énergie, l'optimisation de consommation n'est pas encore une priorité.
    -Diminution des déplacements inutiles. Cette diminution peut se faire simplement par le télé-travail ou les vidéoconférences.

  3. Optimisation des serveurs

  4. -Création de pôles de serveurs. Une centralisation des serveurs pourrait permettre une meilleure infrastructure ainsi qu'une meilleure utilisation de ceux-ci (rappelons que les serveurs sont très souvent sous-exploités).
    -Virtualisation. La consolidation des serveurs par l'utilisation des VMwares par exemple entraînerait de la même façon une bonne économie d'énergie. VMware
    -Externalisation. Des entreprises sont spécialistes de la gestion de serveurs. Elles ont du matériel de bien meilleure qualité, ainsi qu'une infrastructure adaptée au besoin.

  5. Technologies vertes

  6. -Retraitement de l'air. Des systèmes de retraitements de l'air chaud sont déjà à l'étude. L'air réchauffé par les serveurs et autres machines serait réutilisé pour le chauffage du bâtiment quand nécessaire.
    -Watercooling ou retraitement de l'eau. De la même manière IBM étudie un système de refroidissement par l'eau. L'eau serait ensuite utilisée comme eau chaude pour les utilisations personnelles. Technologie IBM
    -Refroidissement par air. Des localisations de serveurs à des endroits géographiques plus frais ou des architectures propices à l'évacuation de l'air chaud économiserait la climatisation nécessaire.
Dans tout cela on voit beaucoup de bonnes idées sur le papier. Maintenant, ces solutions sont difficiles à mettre en place, et, comme dit plus haut, les décisionnaires sont plus sensibles à l'aspect économique qu'écologique. Cependant la sensibilisation progresse et sera surement de plus en plus adaptée et adaptable.





dimanche 23 août 2009

Les réglementations du numérique, un nouvel enjeu

L'article d'aujourd'hui n'est qu'un petit focus sur quelques actualités qui commencent à dater un peu. Toutes ces actualités vont vers un même axe : l'arrivée en force des réglementations sur des canaux numériques.


La première nouvelle concerne les communications privées par téléphones portables. Un buzz sur la toile a eu lieu : nos sms seraient surveillés par les opérateurs. En effet, Stéphane 29 ans, avait passé 24 heures en garde à vue car il avait reçu un texto demandant conseil pour faire dérailler un train. Il apparaît en fait que ce n'est pas l'opérateur qui a dénoncé Stéphane. Nos sms sont en fait visibles par des administrateurs qui pourraient nous dénoncer à la police. Me voilà rassuré.
lien vers la news

Le net est un vaste univers sans beaucoup de réglementation. La théorie voudrait que les lois d'un pays soient répercutées sur les sites appartenant à ce même pays. C'est ce qui s'est passé dans la pratique. Une internaute écrit "hou la menteuse" en commentaire d'une vidéo de la ministre Nadine Morano. Beaucoup d'internautes avaient commentés vivement cette vidéo. Mme la ministre porte plainte et notre naïve internaute se fait convoquer au quai des Orfèvres... "harro sur le baudet !" aurait dit notre cher ami Jean. En effet, cette internaute a du être plus facile à trouver et donc plus facile à convoquer que d'autres alors que sa remarque n'était pas la plus aggressive. Nadine Morano a enlevé sa plainte contre la mère de famille, en effet quand elle a demandé des poursuites elle s'attendait plus à voir examiné les cas où on lui avait proféré des insultes. En tout cas nous voilà prévenu.
lien vers la news, attention l'article n'est pas très objectif.

Encore un cas de réglementation du net, et non des moindres ... Hadopi arrive ! Après 2 versions différentes, une mouture qui a essayé de passer plus facilement en décret, hadopi est toujours refusé car il est clairement anticonstitutionnel et innaplicable. Le respect de la vie privée commence à être ignoré sous prétexte d'une lutte étique. La sécurisation d'un modem en wifi par un utilisateur lambda est quasiment impossible et les peines sont lourdes pour qui n'y arrive pas... Je n'arrive plus réellement à suivre ce qu'Hadopi veut interdire, surveiller, etc ... Le gouvernement essaye de jouer sur les mots pour ne pas faire interdire son texte. On voit ici un acharnement pour essayer de s'attaquer à la plus populaire des fraudes du net. Je suis déjà lassé des actions du pouvoir éxécutif alors que l'action partait d'un bon fondement.

Il n'y a pas qu'en France que le gouvernement essayer de réglementer le net. Cependant un autre courant qui veut exploiter internet au maximum prend naissance internationalement. Je veux bien sur parler de Pirate Bay. Ce parti suédois est née de la tournure politique qu'a pris la fermeture d'un des plus gros site de PeerToPeer mondial. 3 ans plus tard ce parti rafle 7% des voix aux européennes dans son pays. Grâce à ce succès le parti est connu à l'international et des partis ressemblants émergent dans d'autres pays.
lien vers certaines raisons du succés du parti pirate

On voit donc à travers ces quelques articles qu'un réel interêt est désormais porté vers les moyens de communication qui ont dernièrement emmergés. Leur développement a été rapide et il faut maintenant essayer de réglementer tout cela, ce qui n'a pas l'air d'une mince affaire.

samedi 15 août 2009

Un nouveau concept : le cloud computing

Aujourd'hui je vais tenter de définir une notion très à la mode en ce moment, celle du "cloud computing". Cette notion est dans les starting blocs : elle est adaptée par certaines sociétés (google, amazon, IBM, ...) et n'est pas assez mature pour les sociétés non-averties. En effet des inconvénients majeurs subsistent encore.

1. Origine

Commençons par le commencement. Le cloud computing est un héritage du SaaS, Software as a Service. Ce système permet de posséder une application sans en avoir la licence. Le coût s'exprime généralement par une sorte d'abonnement qui donne droit à l'utilisation du software. Cette utilisation se fait souvent par l'intermédiaire du net.

2. Définition

Le mot "cloud" fait référence au nuage formé par les connexions distantes entre les multiples ordinateurs et serveurs qui composent le web. Une partie de cet amas de machines est mis à disposition pour accomplir une partie spécifique des besoins d'un client telle que la mise à disposition d'un logiciel et/ou le stockage des données.

Prenons un exemple simple. L'entreprise X a besoin d'une application spécifique. L'entreprise Y, spécialiste du cloud computing, va paramétrer cette application, la fournir et la maintenir par une solution web adaptée à l'entreprise X. Toutes les données seront stockées à distance par l'entreprise Y sur ses propres serveurs. X n'a donc pas besoin de posséder de serveurs, d'en gérer l'énergie, la sécurité et la maintenance.

Le cloud computing est un peu le Kiloutou du service informatique. La prestation donne accès à tout ce dont le client a besoin, sans fournir ceux qui vont manipuler l'outil bien sûr. Nous sommes face à un nouveau business model qui pourrait devenir utilisé partout, ou juste être un phénomène de mode.



Les sites de streaming, par exemple peuvent être considérés comme du cloud computing dans la mesure où le client (le visionneur de films) a accès à une application lui fournissant ce qu'il demande. Le site est une application maintenue à distance par une société tiers qui prend aussi en charge les problématiques de stockage.

3. Avantages

- On paie ce que l'on utilise. Le prix peut être modifié si le client veut plus de ressources ou de performances.
- Il n'y a pas ou peu de gestion du software. Le paramétrage (installation adaptée), le déploiement, la maintenance sont effectués par le fournisseur du service.
- Pas ou peu de gestion du matériel. Rappelons que la gestion de serveur en sécurité, performance, énergie à un coût relativement important.
- Le service est assuré par des professionnels, avec du matériel de qualité.

4. Inconvénients

- Dépendance à l'égard de l'hébergeur. Une relation de confiance durable est nécessaire. Tant pour des raisons de coût que pour des raisons de sécurité (le fournisseur de service a accès à un bon nombre d'informations du client).
- La circulation des données est importante. En effet les informations vont et viennent dans tout le "nuage" informatique ce qui pose encore des failles de sécurité.
- Au niveau législatif, la localisation des serveurs peut parfois poser problème.

5. Ce qu'il faut retenir

Le cloud computing est dans une période charnière. La seule chose qui l'empêche d'être adaptée dans un bon nombre d'entreprises est la sécurité de ce système. Une fois ceci passé, ce nouveau business model devrait avoir de beaux jours devant lui. Les notions de grid computing et de virtualisation, elles aussi en bonne progression, peuvent lui être rattachées.

dimanche 19 juillet 2009

Digital natives versus digital immigrant : un faux débat ?



Selon Marc Prensky, je suis jeune donc très familier des technologies numériques et ma mère est plus ou moins réticente à entrer dans toutes ces sphères ... Il a raison c'est le cas. Cependant que faire de l'homme de 40 ans, consultant web-marketing, incollable sur le web 2.0. Lui et tout ceux qui lui ressemblent n'ont pas leur place dans la définition de digital immigrant. De la même manière l'émergence des digital natives a peut être été amplifiée. Je pense que lorsque Marc Prensky a écrit son article (en 2001 !), il a employé un style approprié. Cependant, depuis 8 ans que cet article est repris de sites en sites, de blogs en blogs, il devrait perdre un peu de son ton un peu trop général. Il faudrait arrêter de mettre les digital natives d'un côté, les digital immigrants d'un autre, tout en mettant un fossé numérique entre les deux. La théorie que je vais ici présenter est celle des villes auxquelles chacun appartiendrait. Une ville est composé d'un ensemble d'habitants qui ont en commun des sujets de discussion, des actions, une culture ...

Parlons donc de la "ville numérique". Nos digital natives y sont des résidents. Ils en connaissent les us et coutumes, c'est-à-dire les technologies numériques et le web 2.0. Régulièrement des "touristes" vont passer leur rendre visite, s'intéresser aux thèmes abordés. Les séjours de ces visiteurs peuvent être plus ou moins longs. Tellement long qu'un touriste peut à son tour devenir résident de cette ville en en connaissant les recoins. Concrètement, un touriste qui devient résident de la "ville du numérique", serait une personne qui s'intéresse beaucoup aux sujets abordés alors qu'il les ignorait auparavant.

Comme dans une ville il existe des quartiers. Un résident d'une ville ne connaît pas forcément tout les quartiers. Ainsi un résident numérique peut être très habitué aux forums communautaires, aux wikis, à facebook, sans pour autant connaître les us et coutumes de la blogosphère. On pourrait ainsi délimiter des quartiers immanquables, populaires, des quartiers réservés à des élites, ou même des endroits moins légaux, un peu plus sombres.

J'ai dit au début qu'il y avait plusieurs villes. En effet, chacun selon son bagage social et intellectuel est résident d'un ou plusieurs endroits. Par la même occasion, tout le monde a régulièrement besoin de s'aventurer en dehors de ses sphères de connaissance, et devient donc touriste à son tour.

Ce qu'il faudra retenir de cet article est que la définition de Marc Prensky, pourrait être assouplie un peu. Il n'y a pas forcément d'un côté des natives et de l'autre des immigrants si différents. On pourra aussi retenir qu'il y a une multitude de facettes dans la ville du numérique. Et ce n'est pas parce que l'une nous déplaît qu'il faut toutes les rejeter. Je pense même qu'il y a tellement de quartiers différents que chacun peut en trouver un qui lui convient.

jeudi 2 juillet 2009

Le décisionnel, qu'est donc ce secteur en expansion ?

Je possède une spécialité en décisionnel. Ce secteur est en progression de 22% en 2008. Certains le connaissent encore mal, quelques explications ne seront pas de trop.


Le décisionnel est une branche relativement récente de l'informatique. Il consiste à structurer les données présentes dans l'entreprise pour en permettre ensuite une meilleure visibilité sous forme de tableaux ou graphiques plus ou moins complexes. "Ah, c'est comme Excel alors !". C'est loin d'être aussi simple.


Beaucoup de logiciels permettent l'affichage de rapports en tout genre sans être du décisionnel. Les rapports sont fastidieux à préparer et à long terme représentent beaucoup de temps investi. Les données en entrée ne permettent qu'une visibilité qui sera toujours à la même échelle, et les manipulations (calculs, analyses) seront limitées.

Il faut choisir un domaine de déploiement du système décisionnel. En effet, on peut rarement l'installer sur toute l'entreprise en même temps. Les domaines qui en sont friands sont régulièrement les ressources humaines ainsi que tous les endroits où une optimisation pour réduire les coûts et augmenter les bénéfices peut se faire. Après une longue période de développement et déploiement, l'affichage de nombreux tableaux et/ou graphiques modulables sera possible selon la demande de l'utilisateur .

Maintenant que l'on sait à quoi ça sert, regardons brièvement comment cela est fait :

Situons quelques grands noms qui circulent souvent autour du domaine que nous ciblons (mais ils sont loin d'être les seuls):
- les informations sont stockées sur des serveurs Hp, Dell, IBM
- quelques exemples d'ETL (extract-transform-load), ces logiciels qui nous permettent de transférer et réorganiser les informations : informatica, talend, DB2, datastage ...
- les logiciels de reporting facilitent la création de rendus de données sous différentes formes. On pourra citer COGNOS, hypérion, ...

Régulièrement en amont figurent les ERP. Ils sont une interface plus ou moins simple pour rentrer les données dont a besoin de se nourrir le système décisionnel (en effet les ERP ne font pas partie du décisionnel). On entendra régulièrement parler de SAP, Peoplesoft, HR Access.

Sachez enfin que l'on parle aussi de décisionnel lorsque l'on parle de business intelligence (BI).

mardi 23 juin 2009

Le natif numérique ou digital native



Marc Prensky serait à l'origine de ce terme de natif numérique, utilisé pour désigner une nouvelle génération d'élèves entrant dans les établissements d'enseignement. Ce groupe de personnes jeunes ayant en général moins de 26 ans, est très familiarisé à l'internet (plus spécialement au web 2.0) et aux nouvelles technologies telles que l'appareil photo numérique, le lecteur MP3, le mobile ...
On peut facilement opposer le digital native à son prédécesseur le digital immigrant qui lui, n'est pas toujours familiarisé à ces technologies. L'immigrant numérique ne considère pas comme intuitif le fonctionnement de tout ces nouveaux outils et a parfois du mal à les appréhender. Ainsi, il va imprimer ses mails pour les lire ou les stocker, appeler pour demander confirmation d'une réception de mail.
Revenons à notre digital native. Celui-ci navigue tranquillement au milieu du web 2.0, espace communautaire et interactif. Il se socialise et s'informe grâce à son ordinateur. Il choisit quand et sur quoi il veut être informé, garde le contact avec ses amis à travers le monde, ou avec son groupe de passionnés de World of Warcraft. Il évolue dans un espace où la communication se fait très rapidement, sur demande. Il a acquis une nouvelle façon de penser, en rupture avec celle du digital immigrant. Ce dernier est resté adepte du support papier, de la progression méthodique, étape par étape.

Jusque là chacun restait tranquillement dans son coin, les cours pour certains, le travail pour d'autres mais le mélange commence !

Vue d'un natif numérique

C'est le titre de mon blog, c'est donc par là que je vais commencer. Cette appellation "natif numérique" ou digital native (en anglais) définit une personne ayant grandi dans un environnement technologique important (internet, téléphones mobiles, baladeurs MP3, ...). Faisant parti de cette génération, ce blog sera pour moi une occasion de vous présenter une vue d'un digital native et de ses intérêts (décisionnel, actualités informatiques).

Le blog étant un espace ouvert vers la communauté, n'hésitez pas à me faire part de toutes vos réflexions ;)