dimanche 23 août 2009

Les réglementations du numérique, un nouvel enjeu

L'article d'aujourd'hui n'est qu'un petit focus sur quelques actualités qui commencent à dater un peu. Toutes ces actualités vont vers un même axe : l'arrivée en force des réglementations sur des canaux numériques.


La première nouvelle concerne les communications privées par téléphones portables. Un buzz sur la toile a eu lieu : nos sms seraient surveillés par les opérateurs. En effet, Stéphane 29 ans, avait passé 24 heures en garde à vue car il avait reçu un texto demandant conseil pour faire dérailler un train. Il apparaît en fait que ce n'est pas l'opérateur qui a dénoncé Stéphane. Nos sms sont en fait visibles par des administrateurs qui pourraient nous dénoncer à la police. Me voilà rassuré.
lien vers la news

Le net est un vaste univers sans beaucoup de réglementation. La théorie voudrait que les lois d'un pays soient répercutées sur les sites appartenant à ce même pays. C'est ce qui s'est passé dans la pratique. Une internaute écrit "hou la menteuse" en commentaire d'une vidéo de la ministre Nadine Morano. Beaucoup d'internautes avaient commentés vivement cette vidéo. Mme la ministre porte plainte et notre naïve internaute se fait convoquer au quai des Orfèvres... "harro sur le baudet !" aurait dit notre cher ami Jean. En effet, cette internaute a du être plus facile à trouver et donc plus facile à convoquer que d'autres alors que sa remarque n'était pas la plus aggressive. Nadine Morano a enlevé sa plainte contre la mère de famille, en effet quand elle a demandé des poursuites elle s'attendait plus à voir examiné les cas où on lui avait proféré des insultes. En tout cas nous voilà prévenu.
lien vers la news, attention l'article n'est pas très objectif.

Encore un cas de réglementation du net, et non des moindres ... Hadopi arrive ! Après 2 versions différentes, une mouture qui a essayé de passer plus facilement en décret, hadopi est toujours refusé car il est clairement anticonstitutionnel et innaplicable. Le respect de la vie privée commence à être ignoré sous prétexte d'une lutte étique. La sécurisation d'un modem en wifi par un utilisateur lambda est quasiment impossible et les peines sont lourdes pour qui n'y arrive pas... Je n'arrive plus réellement à suivre ce qu'Hadopi veut interdire, surveiller, etc ... Le gouvernement essaye de jouer sur les mots pour ne pas faire interdire son texte. On voit ici un acharnement pour essayer de s'attaquer à la plus populaire des fraudes du net. Je suis déjà lassé des actions du pouvoir éxécutif alors que l'action partait d'un bon fondement.

Il n'y a pas qu'en France que le gouvernement essayer de réglementer le net. Cependant un autre courant qui veut exploiter internet au maximum prend naissance internationalement. Je veux bien sur parler de Pirate Bay. Ce parti suédois est née de la tournure politique qu'a pris la fermeture d'un des plus gros site de PeerToPeer mondial. 3 ans plus tard ce parti rafle 7% des voix aux européennes dans son pays. Grâce à ce succès le parti est connu à l'international et des partis ressemblants émergent dans d'autres pays.
lien vers certaines raisons du succés du parti pirate

On voit donc à travers ces quelques articles qu'un réel interêt est désormais porté vers les moyens de communication qui ont dernièrement emmergés. Leur développement a été rapide et il faut maintenant essayer de réglementer tout cela, ce qui n'a pas l'air d'une mince affaire.

samedi 15 août 2009

Un nouveau concept : le cloud computing

Aujourd'hui je vais tenter de définir une notion très à la mode en ce moment, celle du "cloud computing". Cette notion est dans les starting blocs : elle est adaptée par certaines sociétés (google, amazon, IBM, ...) et n'est pas assez mature pour les sociétés non-averties. En effet des inconvénients majeurs subsistent encore.

1. Origine

Commençons par le commencement. Le cloud computing est un héritage du SaaS, Software as a Service. Ce système permet de posséder une application sans en avoir la licence. Le coût s'exprime généralement par une sorte d'abonnement qui donne droit à l'utilisation du software. Cette utilisation se fait souvent par l'intermédiaire du net.

2. Définition

Le mot "cloud" fait référence au nuage formé par les connexions distantes entre les multiples ordinateurs et serveurs qui composent le web. Une partie de cet amas de machines est mis à disposition pour accomplir une partie spécifique des besoins d'un client telle que la mise à disposition d'un logiciel et/ou le stockage des données.

Prenons un exemple simple. L'entreprise X a besoin d'une application spécifique. L'entreprise Y, spécialiste du cloud computing, va paramétrer cette application, la fournir et la maintenir par une solution web adaptée à l'entreprise X. Toutes les données seront stockées à distance par l'entreprise Y sur ses propres serveurs. X n'a donc pas besoin de posséder de serveurs, d'en gérer l'énergie, la sécurité et la maintenance.

Le cloud computing est un peu le Kiloutou du service informatique. La prestation donne accès à tout ce dont le client a besoin, sans fournir ceux qui vont manipuler l'outil bien sûr. Nous sommes face à un nouveau business model qui pourrait devenir utilisé partout, ou juste être un phénomène de mode.



Les sites de streaming, par exemple peuvent être considérés comme du cloud computing dans la mesure où le client (le visionneur de films) a accès à une application lui fournissant ce qu'il demande. Le site est une application maintenue à distance par une société tiers qui prend aussi en charge les problématiques de stockage.

3. Avantages

- On paie ce que l'on utilise. Le prix peut être modifié si le client veut plus de ressources ou de performances.
- Il n'y a pas ou peu de gestion du software. Le paramétrage (installation adaptée), le déploiement, la maintenance sont effectués par le fournisseur du service.
- Pas ou peu de gestion du matériel. Rappelons que la gestion de serveur en sécurité, performance, énergie à un coût relativement important.
- Le service est assuré par des professionnels, avec du matériel de qualité.

4. Inconvénients

- Dépendance à l'égard de l'hébergeur. Une relation de confiance durable est nécessaire. Tant pour des raisons de coût que pour des raisons de sécurité (le fournisseur de service a accès à un bon nombre d'informations du client).
- La circulation des données est importante. En effet les informations vont et viennent dans tout le "nuage" informatique ce qui pose encore des failles de sécurité.
- Au niveau législatif, la localisation des serveurs peut parfois poser problème.

5. Ce qu'il faut retenir

Le cloud computing est dans une période charnière. La seule chose qui l'empêche d'être adaptée dans un bon nombre d'entreprises est la sécurité de ce système. Une fois ceci passé, ce nouveau business model devrait avoir de beaux jours devant lui. Les notions de grid computing et de virtualisation, elles aussi en bonne progression, peuvent lui être rattachées.